Pascal Baron, personnage haut en couleur, ancien champion de France Parabad nous a quitté des suites d'une longue maladie.
Voilà un personnage qui ne laissait pas indifférent. Pascal, surnommé "Papytito" Baron s'est éteint des suites d'une tumeur au cerveau à 55 ans. Ancien joueur de rugby, il avait du quitte ce sport lorsque lui fut diagnostiqué une tumeur au cerveau en 2002. Mais fan de sport et embauché comme gardien du gymnase de la Frenaye, douze ans plus tard, il réalise que s'il ne peut plus faire de mêlées, il peut taper dans le volant malgré son hémiplégie. Le bad est adopté, dans sa toute nouvelle version para-badminton dont les premiers championnats de France se jouent en 2014, à Colomiers. Il y remportera la médaille d'or en double homme et deux en bronze. Il emportera quelques mois plus tard une médaille de bronze aux championnats d'Europe. Quittant le club de Frenaye et son entraineur Sébastien Bourbon et arrive au Havre BC, sous la tutelle de Stéphane Bonnay.
Pascal était de tous les combats, sa maladie, bien sûr, mais il était aussi un battant et se lançait régulièrement des défis plus incroyables les uns que les autres, notamment lors de longues marches : Il réussit notamment un exploit, en reliant à pieds le centre du Havre à la Frenaye, (54 km) en 2 jours ,(les 16 et 17 mai 2013) en présentant à chaque étape une boîte afin de récolter des fonds et parler de l’handisport. Il aidait régulièrement les organisations caritatives, aussi, avec son grand coeur.
Fan de Lee Chong Wei ou de Raphaël Ibanez (comme le décrit ici le courrier Cauchois), Pascal était un homme haut en couleurs, très investi dans le sport, avant et après son opération. Comme éducateur pour les jeunes rugbymen, puis auprès des jeunes badistes par la suite et dans les commissions naissantes sur le "handibad". Il sera regretté par ceux qui ont croisé sa route.
Toute l'équipe de Badzine s'associe à la douleur de sa femme Marie-Claire, de sa famille et de ses proches.
La cérémonie d hommage de Pascal aura lieu Le lundi 14 Mars à 15 heures à Beuzeville la Grenier pompe funèbre Burette.
Photo : droits réservés
Komen